Presentation
Kläh Foo Teah est un groupe de Rock borderline français originaire de Lyon, caractérisé par une musique très colorée brit rock 60's-70's - entre les Stones et Dire Straits première période - et des textes en français (sauf un) sans engagement, teintés d'humour noir, de décalage, et traitant de sujets peu usités.
Il est tout à fait possible d’en trouver cinq exemples dans Groupe Hautement Borderline, l’EP du groupe sorti en automne 2017.
L’aspect scénique cultive également le second degré, raillant avec un malin plaisir les codes habituels en vigueur lors de tout bon concert qui se respecte...
Ca a commencé comme ça commence souvent. Une bande de potes qui attrapent des instruments pour faire les cons avec. Puis des chansons surgissent au fil des ans, desservis par des textes décalés sortis de leurs cerveaux malades. Ils avoueront volontiers ne pas être capables d’écrire quelque chose de sérieux… Bref, quelques morceaux calés plus tard, les membres de ce qui allait devenir Kläh Foo Teah se sont dits qu’ils tenaient peut-être quelque chose...
2015. Après des changements intempestifs de membres et quelques petits concerts, Kläh Foo Teah se cristallise dans sa formation actuelle. Basse, batterie, deux guitares, deux chants. Jusqu’ici tout va bien. Les scènes se font un peu plus imposantes, une association se crée pour gérer l’aspect financier et logistique, et surtout, un public de fidèles commence à se constituer.
Musicalement, les membres ont des influences diverses mais se retrouvent à jouer dans un style proche de ce qui pouvait se faire outre-Manche ou outre-Atlantique, dans les sixties ou les seventies. Un rock bien roots, granuleux, fait maison et exempt de toute prétention, sortant très régulièrement du schéma couplet-refrain classique pour des structures moins habituelles. Mais il serait réducteur de se dire que le style s’arrête à cette couleur musicale : les ponts reggae, passages bluesy, incartades psychédéliques, infidélités heavy sont monnaie courante.
Vous êtes encore là ? Très bien, alors on va pouvoir un peu causer des textes. D’abord, ils sont en français. Mais pourquoi ça donc ? Simplement pour que les gens les comprennent, d’abord. Ensuite, ils sont décalés et teintés d’un second degré volontiers grinçant. Ainsi, les enfants en prennent pour leur grade, les camps de concentration deviennent des camps de vacance, les décorations de Noël sont conchiées, les histoires d’amour finissent par un corps enterré dans un jardin, la drogue du viol est légitimée, etc. Il est aussi à noter que certains morceaux peuvent parler… du concert en lui-même, comme le deuxième morceau sobrement intitulé La deuxième chanson, ou la chanson qu’ils jouent en rappel, sobrement intitulée (aussi) La chanson du rappel. Une autre façon de briser le quatrième mur…